Quel est le pourcentage de musulmans au Liban ?

Le Liban est un pays africain des plus connus grâce à son histoire. Sa population est un mélange religieux des plus importants. On note des populations aux cultures et aux répartitions géographiques variées. En ce qui concerne le taux d’occupation par groupe d’individus, il est partagé entre une multitude de groupes. Quel est le pourcentage de musulmans au Liban ?

Que sait-on de la population du Liban ?

Le Liban dispose d’une population estimée à 6.2 milliards d’habitants. Cette évaluation a été faite par la CIA en 2016 dans son rapport intitulé The World Factbook. L’Organisation des Nations Unies quant à elle estime ce nombre à 6.6 millions d’habitants en 2018 puis 5.5 millions d’habitants en 2020. Il semblerait que le Liban ait accueilli une population allant à 1.5 million d’habitants. Il faut toutefois noter que cette population est sans cesse grandissante et compte donc bien plus d’habitant de nos jours.

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Cette proportion de réfugiés occupe 30% de la population libanaise totale. En dehors de cette estimation, le Liban regroupe en son sein un mélange religieux de grande envergure. En effet, sur 100% de la population, on dénombre 52.4% de musulmans, 43.3% de chrétiens et 1.3% de la population pratiquent d’autres religions.

Que sait-on des communautés musulmanes au Liban ?

Les musulmans du Liban sont répartis en plusieurs branches différentes. Il s’agit du sunnisme, du chiisme ainsi que des druzes. Le Liban héberge également deux groupes islamiques réfractaires. Il s’agit des Ahmadis et des Baha’is. Ces deux ne sont pas considérés comme appartenant à la communauté musulmane par leurs frères des autres groupes.

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Il est en moyenne estimé que 27% de la population totale appartient au groupe chiite. On les retrouve en grande partie dans la vallée de la Bekaa, au sud du Liban, mais aussi au sud de Beyrouth. Une autre proportion de 27% de cette population totale se déclare sunnite. Eux, se localisent au centre-ville de Beyrouth et dans les villes côtières. Parlant du reste, 5.6% de la population totale se réclame druze. Les relations entre ces classes sont pacifiques et conviviales.

Que sait-on de l’évolution de la population libanaise ?

La population libanaise, comme tant d’autres, a connu un revirement dans son évolution. En effet, de nombreux facteurs ont amélioré les conditions de vie des populations. Ces conditions améliorées ont favorisé la hausse de la population. L’amélioration de l’espérance de vie, le recul des maladies endémiques sont des facteurs favorisants. Cette expérience de vue se situe actuellement à 75 ans dans le Liban. C’est l’un des chiffres les plus élevés du globe en matière de population.  La pyramide des âges de ce pays tend à avoir une forme rectangulaire en fonction des améliorations enregistrées.

Chez les hommes comme chez les femmes, l’amélioration des politiques par le gouvernement a favorisé l’émancipation. Le recul de la mortalité ainsi que l’avancée de la natalité sont des indicateurs à ne pas négliger.

Que sait-on des langues parlées au Liban ?

Parlant des langues parlées au Liban, nous avons principalement l’Arabe et l’Arménien. En effet, 93% de la population parle arabe. L’arabe au Liban est la langue officielle. C’est un langage relativement proche de l’Arabe standard moderne. Il existe cependant une diversité dans les modèles de langues arabes parlées. Ces diversités dépendent du fait que la population ait côtoyé des Turcs, des syriaques et même des Français. Des incursions de ces dialectes s’observent dans la manière de parler.

Parlant de la langue qu’on y enseigne, on note en majeure partie le français et l’anglais. En effet, l’enseignement primaire est orienté à l’usage du français. En moyenne, 68% des établissements primaires imposent le français. Quant à l’enseignement secondaire, elle se convertit progressivement vers l’anglais. 32% du système adhère à ce mode de fonctionnement.

Le Liban est un pays dont la population est en constante évolution. Ce développement progressif est lié à l’amélioration de nombreux facteurs propres aux populations. Parlant des musulmans, ils occupent la grande majorité dans la population du Liban. Les langues parlées sont l’arabe comme langue officielle, avec le français et l’anglais dans l’enseignement. D’autres langues peuvent parfois être présentes dans certaines régions du pays.

Quel est le rôle de la religion dans la société libanaise ?

Le Liban est un pays dont la population est riche en diversité religieuse. Les religions pratiquées sont, entre autres, l’Islam, le Christianisme et le Judaïsme. Toutefois, la grande majorité de la population libanaise pratique soit l’Islam, soit le Christianisme.

Effectivement, les musulmans représentent environ 60% de la population tandis que les chrétiens forment à peu près 40%. Cette répartition équilibrée des différentes confessions dans le pays est due à l’accord national conclu après la guerre civile qui a duré plus de quinze ans jusqu’en 1990.

La religion tient une place importante dans la société libanaise et elle imprègne tous les aspects de cette dernière. La religion influence notamment les modes d’éducation ainsi que les traditions familiales. Les communautés religieuses ont aussi leur propre système juridique personnel pour régler leurs affaires internes sans intervention extérieure.

L’une des conséquences importantes du rôle prépondérant joué par la religion sur l’organisation sociale au Liban a été une fragmentation identitaire croissante ces dernières années. Chaque groupe religieux conserve son autonomie culturelle et politique pour éviter toute discrimination ou oppression liée aux différences confessionnelles.

Malgré ses nombreuses diversités, le peuple libanais se caractérise comme étant tolérant face à toutes les formes d’autres cultures et religions.

Comment le conflit syrien a-t-il affecté la population au Liban ?

Le conflit syrien a eu un impact important sur la population libanaise. Le pays est situé à la frontière de la Syrie et a donc été fortement touché par les conséquences de cette guerre.

Effectivement, depuis le début du conflit en 2011, des milliers de réfugiés syriens sont arrivés au Liban pour fuir les combats dans leur pays d’origine. Cette situation a entraîné une pression considérable sur les ressources locales, notamment en termes d’eau et d’électricité.

Les régions frontalières ont été particulièrement touchées par l’afflux massif de réfugiés syriens qui y ont trouvé refuge. Les camps de réfugiés se sont multipliés dans ces zones, créant ainsi des tensions entre les habitants locaux et les nouveaux arrivants.

Parallèlement à cela, la présence des groupuscules armés venus s’installer près des frontières n’a pas facilité le quotidien déjà difficile pour les populations locales.

De nombreux Libanais ont aussi souffert économiquement car le commerce avec la Syrie était très important avant le début du conflit. Dans ce contexte instable, l’économie libanaise a subi une baisse importante alors que son taux de croissance était élevé auparavant.

Aujourd’hui encore, malgré un certain apaisement relatif en Syrie depuis quelques années maintenant (notamment grâce à l’intervention militaire russe), certains problèmes subsistent toujours au Liban tels que :

• Des tensions communautaires,
• L’impact économique négatif lié à l’afflux de réfugiés,
• Le risque d’attentats car le Liban est considéré comme une cible par les groupuscules terroristes actifs dans la région.

Face à ces enjeux, il devient primordial que les autorités libanaises et internationales travaillent ensemble pour apporter des solutions durables aux problèmes rencontrés.